
Qui ne s’est jamais posé la question de ce qu’il faisait là sur cette planète à se lever tous les matins pour aller chercher sa pitance ou, moyennant quelques sacrifices, pour courtiser le prochain gadget dans l’optique reconnue ou non de compenser le manque de Soi…
A l’échelle des « prolos » c’est un engrenage sans fin puisque l’affolante offre de consommation en tous genres génère d’incessants désirs qui stimulent l’acquisition de nouvelles formes de compensations qui mènent encore et toujours au manque de Soi. C’est le cycle sans fin de la recherche du réconfort pour compenser l’insatisfaction due aux frustrations quotidiennes du manque de temps, du manque d’argent, du manque d’amour, du manque de reconnaissance des richesses individuelles, puisque la priorité institutionnalisée est l’incessante comparaison avec nos semblables. En bout de course, il reste une masse d’individus possédés par le puissant désir de consommer et en même temps contraints par les obligations imposées par le Système pour avoir accès aux nécessités élémentaires et fondamentales à notre survie.
A l’échelle des « bobos », c’est la complaisance qui prédomine avec un positionnement social reconnu qui ouvre la porte à la satisfaction par le paraître, là où le règne de l’Avoir est un facteur décisif qui rend caduque le ressenti du manque de Soi puisque l’auto-reconnaissance sans artifice ne fait pas partie de l’équation d’un quotidien confortable et ultragratifiant pour leur égo. C’est la tranche des missionnés et la plupart sont dépendants de ce qu’ils possèdent. Ils refusent d’user de lucidité au profit d’une existence confortable qui rend le courage de se positionner quasi inexistant tellement la peur est grande de perdre le statut financier et social que leur offre le Système.
A l’échelle des dirigeants à la tête de l’oligarchie financière, ils ne se posent pas la question du manque de Soi puisque l’ouverture à tout posséder trace une route qui leur donne une réponse toute faite au pourquoi de leur destinée. Le sens de leur vie – eux qui peuvent tout acheter – est de tout contrôler dans une logique d’asservissement global de l’humanité au profit de la suprématie pour la suprématie. Au nom du dieu Argent le but est tout tracé : posséder l’intégralité des monnaies d’échanges et en faire une arme absolue avec laquelle ils décident des règles d’accès aux nécessités élémentaires qui conditionnent la survie des prolos, autant que l’octroi de certains statuts sociaux privilégiés grâce auxquelles ils asservissent leurs armées de bobos qui foncent tête baissée dans l’obéissance au pouvoir. Pour les bobos appâtés par le gain, c’est la garantie de conditions favorables avec à la clef la promesse d’une réussite sociale exceptionnelle leur assurant d’être à l’abri du manque en obtenant des privilèges et des pouvoirs sociaux suffisamment addictifs pour annihiler tout risque d’éveil de leur intégrité.
Le plan est bien rôdé et personne ne bouge quelle que soit sa position sociale puisque les bobos n’ont aucun intérêt ou beaucoup à perdre à vouloir nager à contre-courant, et les prolos ont des priorités quotidiennes qui ne laissent pas d’instant pour imaginer une valorisation de leurs potentiels individuels. Au final, le cadre imposé active continuellement et insidieusement les peurs liées au manque, à la perte, au risque d’éclatement du noyau familial, avec en bout de ligne la stigmatisation de l’échec individuel qui nous garde enfermée dans un refus d’initiative et une déresponsabilisation chronique.
A l’échelle individuelle, ces trois strates sociales habitent en chacun de nous parce chaque individu sur cette planète est pris par la peur de perdre, le besoin de se sécuriser et le réflexe de posséder pour se mettre à l’abris. Ce mécanisme atavique généralisé est autoalimenté par les limites que chacun s’impose en restant tributaire d’un Système qui manipule les peurs individuelles et collectives. Certains en sont conscients, d’autres pas, d’autres encore ne veulent pas regarder par peur de tomber de haut en prenant conscience du monceau d’illusions qu’ils se sont générés.
Le Système a beau tout mettre en œuvre pour continuer à alimenter l’illusion, les médias asservis à l’oligarchie ont beau continuer à nous vendre de la poudre aux yeux en manipulant l’information, la conscience opère en chacun. C’est l’Évolution qui à travers l’individu propage sur la planète la Conscience consciente parce que l’état de maturité cellulaire est atteint pour révéler dans la Matière le potentiel quantique de l’État du vivant. L’Humain est le vecteur de transcendance qui révèle consciemment l’harmonie du vivant en Soi en assumant l’évidence des priorités individuelles et collectives au cœur de la Réalité Matière. La Logique Ordrée s’impose dans la Matière par le travail d’Être de Conscience, elle se superpose au règne du Profit en mettant inéluctablement au pied du mur ceux qui imaginent avoir le pouvoir de résister.
Bienvenue dans l’Humanité nouvelle là où le Physique et le Quantique se conjuguent à l’Unisson dans l’illimité du vivant en Soi. L’état du RIEN assumé, c’est-à-dire hors référence identitaire, est un état absolu qui ouvre à être disponible aux possibles déterminants et à assumer les nécessités de l’instant pour la suite du Ré-Éveil de l’Humanité…
www.basta.international : l’Unité matricielle impulsée par la Conscience prend possession de la planète, à vous d’aller au-delà de vos prétentions pour assumer de nous rejoindre en vous reconnaissant pleinement comme un Être Humain responsable.
MOI/DAVID